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 HAYAO MIYAZAKI

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shinobi
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MessageSujet: HAYAO MIYAZAKI   HAYAO MIYAZAKI EmptyDim 1 Juin - 14:18

Hayao Miyazaki (宮崎 駿, Miyazaki Hayao), né le 5 janvier 1941 à Tōkyō, est un réalisateur japonais d’anime et cofondateur du Studio Ghibli.

Presque inconnu en Occident en dehors des cercles d’amateurs d’anime et de manga jusqu’à la sortie internationale de Princesse Mononoké en 1999, ses films rencontrent aujourd’hui un grand succès partout dans le monde et surtout au Japon où certains ont battu des records d’affluence[1].

Il explore souvent les mêmes thèmes centraux, la relation de l’humanité avec la nature, l’écologie et la technologie, ainsi que la difficulté de rester pacifiste dans un monde en guerre. Les protagonistes de ses films sont le plus souvent de jeunes filles ou femmes fortes et indépendantes, et les « méchants » ont des qualités qui les rendent moralement ambigus.

Ses œuvres sont tout aussi accessibles aux enfants qu’aux adultes. Au Japon, il est considéré comme l’égal d’Osamu Tezuka, et en Occident on le compare souvent avec Walt Disney. Toutefois, Miyazaki reste modeste et explique le succès de son entreprise par la chance qu’il a eu de pouvoir exploiter pleinement sa créativité.

Il reçoit les honneurs du magazine Time en 2006 qui le place comme l’une des personnalités asiatiques les plus influentes des 60 dernières années.

Biographie

Enfance et jeunesse

Né le 5 janvier 1941 à Tōkyō[3] (au quartier d’Akebono dans l’arrondissement de Bunkyō), deuxième d’une famille de quatre garçons[4] (Arata (né en juillet 1939), Yutaka (né en janvier 1944), et Shirō)[5], sa petite enfance est marquée par un Japon dévasté par la Seconde Guerre mondiale. L’œuvre de Miyazaki en sera beaucoup inspirée.

Son père, Katsuji Miyazaki, est alors directeur de Miyazaki Airplane, une entreprise aéronautique appartenant à son frère (l’oncle d’Hayao) et qui produisait les gouvernes des Zero (avions de chasse japonais). C’est certainement à ce contexte que Miyazaki doit cette passion pour les avions et le vol en général, thèmes omniprésents dans son œuvre[6].

La mère d’Hayao était une femme intelligente, plutôt réservée et stricte. Entre 1947 et 1955, souffrant de tuberculose vertébrale, elle reste alitée, d’abord à l’hôpital puis chez elle, pendant neuf ans. Hayao était très proche d’elle ; par bien des aspects le film Mon voisin Totoro est autobiographique[4]. Shirō Miyazaki, le frère cadet d’Hayao, dira que le personnage de Dora dans Laputa, le Château dans le ciel est basé sur leur mère, non physiquement mais en ce qui se rapporte à la personnalité[5].

Fuyant la guerre, la famille Miyazaki déménage souvent en 1944 et 1945 (entre autres, à Utsunomiya et Kanuma, tous les deux dans la préfecture de Tochigi au nord de Tōkyō). L’usine de Miyazaki Airplane était à Kanuma. Le petit Hayao connaîtra trois écoles différentes en six ans : entre 1947 et 1949 il est inscrit dans une école primaire d’Utsunomiya, en 1950 il étudia à l’École Omiya au quartier Suginami de Tōkyō, sa famille s’étant réinstallée à la capitale, et de 1951 à 1955 à l’École Eifuku. Il passe ses années lycéennes à l’École Omiya (1956 et 1957) et au lycée Toyotama (1958)[5],[6].

C’est pendant sa dernière année au lycée qu’il découvre le premier film d’animation japonais en couleurs, Le Serpent blanc (Hakuja den), de l’animateur Yabushita Taiji du studio Toei, inspiré d’un conte populaire chinois. Pour le jeune Hayao ce fut une révélation ; il dit être tombé amoureux de l’héroïne, Pai-nyan, et avoir pleuré toute la nuit[4]. Il est également grand amateur d’Osamu Tezuka et exerce alors ses talents de dessinateur, d’abord en faisant des croquis d’avions en imitant son héros, mais trouve qu’il ne peut pas dessiner les personnes[5]. Un jour, se rendant compte qu’il ne faisait que copier le style de Tezuka, il brûla tous les manga qu’il avait dessiné ; il dit avoir trouvé créer son propre style très difficile[4]. En 1962, il entreprend des études en économie à Gakushūin et rédige une thèse sur l’industrie japonaise. La même année, il rejoint un club de recherches à Gakushūin sur la littérature enfantine[5].

Début de carrière au studio Toei

Miyazaki commence sa carrière en avril 1963 comme intervalliste au studio Toei[3]. Il se fait connaître d’abord avec son travail sur Garibā no Uchū Ryokō (1965) ; ayant trouvé la fin du film non satisfaisante, il en propose une autre, qui est acceptée et incorporée au film. Après un entraînement de trois mois, il est affecté au film Les Fidèles Serviteurs canins (Wan wan chushingura) puis à la première série télévisée du studio, Ken, l'enfant-loup, concurrente de Astro, le petit robot d’Osamu Tezuka. Il perçoit un salaire de dix-neuf mille cinq cents yens (le loyer de son petit appartement dans le quartier Nerima lui coûte six mille yens)[5].

Quand quelques troubles syndicaux éclatent en 1964 au sein du studio. Miyazaki prend la tête des manifestants et devient secrétaire en chef du syndicat des travailleurs[6]. Isao Takahata est alors le vice-président du syndicat. C’est à cette époque qu’il rencontre Akemi Ōta, également animatrice au studio, qui deviendra sa femme en octobre 1965 ; le jeune couple déménagea à Higashi-Murama[5].

L’année 1965 marque aussi le début d’une longue collaboration avec Takahata avec un premier projet commun, Hustle Punch. Lorsque Takahata commence à travailler sur le film Horus, prince du Soleil, Miyazaki, qui avait alors 22 ans, est volontaire pour rejoindre le projet[7], qu’il considère comme sa dernière chance de travailler sur un long métrage et d’arrêter les séries télévisées. Takahata, Miyazaki et Yasuo Otsuka se font la promesse de terminer ce projet, coûte que coûte. Le film, réussite artistique mais échec commercial, ne sortira finalement que le 21 juillet 1968.

La même année, Miyazaki travaille avec sa femme sur Le Chat botté (長靴をはいた猫, Nagagutsu o haita neko) mais est cette fois promu animateur clé[7],[5]. Il assure l’animation de la course-poursuite qui marque le climax du récit. En 1969, il anime quelques plans du film Le Vaisseau fantôme volant (空飛ぶゆうれい船, Sora tobu yūreisen), un autre long métrage, toujours en compagnie de sa femme[7].

Le couple donnera naissance à deux fils : Gorō Miyazaki, qui deviendra lui aussi réalisateur, travaillant des fois pour le studio de son père, en janvier 1967 et un second, Keisuke, artiste ayant fait des gravures et figurines en bois, dont un qui apparaît dans le film Si tu tends l’oreille, en avril 1969[4],[5]. La famille déménage à Tokorozawa dans la préfecture de Saitama en 1970[5]. Sa femme quittera le travail pour élever les garçons.

Parallèlement, Miyazaki travaille sur diverses séries télévisées : Sally, la petite sorcière (魔法使いサリー, Mahotsukai Sally), Mystérieuse Akka-chan (Himitsu no Akka-chan) et se lance dans le manga. Le peuple du désert (砂漠の民, Sabaku no Tami), paraîtra de septembre 1969 à mars 1970 dans Shōnen Shojo Shinbun, sous le pseudonyme de Akitsu Saburo.

Il participe en 1970-71 à l’animation d’un film réalisé par Ikeda Hiroshi, Les Joyeux pirates de l’île au Trésor[7], adaptation du célèbre roman de Stevenson dans laquelle apparaît un personnage original voulu par Miyazaki : Cathy, une jeune fille rousse vêtue de bleu, que l’on reverra par la suite sous différentes formes au fil de son œuvre.

L’après Toei/l’avant Ghibli

En 1971, Miyazaki quitte Toei et rejoint Isao Takahata et Yōichi Kotabe aux studios A-Pro[3].

Il accompagne Yutaka Fujiota (président de Tokyo Movie) en Suède pour essayer d’obtenir les droits d’adaptation de Fifi Brindacier (Nagakutsushita no Pippi), pour lequel ils avaient déjà créé des storyboards, et pour parler à l’auteur du livre, Astrid Lindgren. Leur démarche échoue et le projet est annulé[5],[6]. Ce voyage sera son premier à l’étranger, et les paysages de Scandinavie seront souvent utilisés dans ses films, notamment dans Kiki la petite sorcière, où l'aspect de Koriko et ses environs sont basés sur Stockholm, en particulier sa vieille ville, le Gamla Stan, et Visby sur l’île de Gotland[8].

Il visite également de nombreux endroits à Tōkyō pour un possible nouveau bâtiment pour le studio.

Le trio Miyazaki, Takahata, Otabe réalisera plusieurs épisodes de la série Lupin III (ルパン三世, Rupan sansei) et le court-métrage Panda et Petit panda (パンダコパンダ, Panda Kopanda). En 1973, la suite Panda et Petit panda, le cirque sous la pluie (パンダコパンダ 雨降りサーカスの巻, Panda Kopanda, amefuri sakasu no maki) sort en salle et déjà, le trait rond et jovial du panda augure le célèbre Totoro.

En juin 1973, le trio quitte A-Pro pour Zuiyo Pictures, une filiale de Nippon Animation[3],[5]. Ils travaillent pendant cinq ans sur les World Masterpiece Theater (世界名作劇場 Sekai meisaku gekijō, ou simplement Meisaku), séries de la Nipon Animation inspirées de romans occidentaux et pour la plupart distribuées en France. On peut par exemple citer Alps no shōjo Heidi (アルプスの少女ハイジ, Arupusu no shōjo Haiji) où Miyazaki travailla en tant que concepteur scénique et fit un voyage en Suisse pour s’inspirer des paysages. En 1975, Miyazaki voyagea également en Italie et en Argentine pour préparer Marco (母をたずねて三千里, Haha o tazunete sanzenri).

En 1978, Miyazaki obtient chez Nippon Animation l’opportunité de passer à la réalisation. Il en résulte une série de 26 épisodes de 26 minutes chacun intitulée Conan, le fils du futur (未来少年コナン, Mirai shōnen Conan). Cette série, basée sur le roman pour enfants The Incredible Tide d’Alexander Key, aborde d’ailleurs des thèmes similaires à ceux de Nausicaä (monde post-apocalyptique, graves problèmes écologiques) ou Laputa (similarités des héros) et présente les premières machines volantes créées par Miyazaki.

La même année, Toshio Suzuki, jeune reporter récemment transféré à un nouveau mensuel sur l’anime, Animage, appelle Takahata pour lui parler de Horus, prince du soleil, sur lequel il comptait écrire un article pour sa rubrique sur les classiques de l’anime. Takahata lui parlera pendant une heure, mais refusera de parler de Horus, se concentrant sur ses projets plus récents. Il passe le téléphone à Miyazaki, qui lui parle de Horus et demande pas moins de seize pages dans Animage. Suzuki renonce à citer les deux dans le magazine, mais ne les oubliera pas. Il deviendra plus tard producteur en chef du Studio Ghibli et ami inséparable de Miyazaki[1].

En 1979, il rejoint la Tōkyō Movie Shinsha. La même année, sort son premier film en tant que réalisateur : Lupin III : Le Château de Cagliostro (ルパン三世カリオストロの城, Rupan sansei: Kariosutoro no shiro). Devenu depuis un classique, ce film représente une étape marquante dans la carrière de Miyazaki. Suzuki et Miyazaki se voient pour la première fois. Miyazaki l’ignore complètement, refusant même d’être pris en photo (Suzuki n’en aura qu’une seule). Malgré cette expérience, Suzuki continue à écrire sur le travail de Miyazaki dans Animage[1].

L’année suivante, Miyazaki travaille pour Telecom Animation Film et prend la casquette d’instructeur en chef pour les nouveaux animateurs. À la même période, il réalise les épisodes 145 et 155 de la série Lupin III et utilise Telecom, le nom de sa société, comme pseudonyme[5].
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MessageSujet: Re: HAYAO MIYAZAKI   HAYAO MIYAZAKI EmptyDim 1 Juin - 14:20

Le succès de Nausicaä et les années Ghibli

En 1982, il réalise les six premiers épisodes (dont il signe également le scénario) de la série Sherlock Holmes en coproduction avec la RAI italienne.

C’est vers cette époque qu’il connaît mieux Suzuki, avec qui il parle de ses idées pour projets futurs. Celui-ci décide de l’aider à les réaliser, en commençant par Nausicaä de la vallée du vent[9]. Il essuie refus après refus des producteurs, qui demandaient à l’époque des mangas ou de la musique avant d’accepter un projet. Suzuki ne baisse pas les bras, et fait publier dans Animage la version manga de Nausicaä, grande saga épique et écologique que Miyazaki mettra douze ans à terminer. Le manga est un grand succès et est élu manga préferé des lecteurs d’Animage l’année suivante[1]. Miyazaki publie également Le Voyage de Shuna (Shuna no tabi), manga assez proche de Princesse Mononoké (Mononoke Hime).

En 1983, le projet de faire un long métrage des premiers volumes de Nausicaä est lancé. Le frère cadet de Miyazaki, Shirō, travaillant à Hakuhōdo, la seconde plus grande agence de publicité du Japon, le film est une coproduction Tokuma-Hakuhōdo[5]. La production étant en retard, Miyazaki étant très exigeant sur la qualité, on publie une petite annonce dans Animage pour trouver plus d’animateurs. Le jeune Hideaki Anno (mieux connu aujourd’hui pour son travail dans Neon Genesis Evangelion), répondra à l’appel et, Miyazaki étant ébloui par la qualité de son travail, il sera tout de suite embauché et mis au travail sur la scène clé du film : l’arrivée du Soldat Géant. En novembre 1984 le film sort dans les salles japonaises ; on verra de longues files d’attente devant les cinémas du pays.

De 1984 à 1985 il réalise six épisodes de l’émission italo-japonaise Sherlock Holmes, qui raconte les aventures de Sherlock Holmes avec des animaux anthropomorphes.
Logo du studio Ghibli
Logo du studio Ghibli

Le succès de l’adaptation cinématographique de Nausicaä lui permet en 1985 de fonder le studio Ghibli (basé au quartier Suginami de la capitale japonaise), en compagnie d’Isao Takahata ; ils occupaient le bâtiment lui-même depuis avril 1984. Le succès du film et la fondation du studio surviennent à une époque difficile pour Miyazaki, sa mère étant décédée un an avant la sortie du film, en juillet 1983, à l’âge de 71 ans.

Miyazaki entend dès lors se concentrer sur les longs métrages d’animation alors que le genre est essentiellement représenté au Japon par les séries et OAV. Il produit donc des films d’animation en nombre beaucoup plus restreint mais de grande qualité. Le premier projet du studio est le long métrage Laputa, le Château dans le Ciel, qui sortira en août 1986.
Reproduction en taille réelle de la maison des petites Satsuki et Mei de Mon voisin Totoro
Reproduction en taille réelle de la maison des petites Satsuki et Mei de Mon voisin Totoro

La consécration attendra 1988 avec la sortie de Mon voisin Totoro (Tonari no Totoro). Le film connaîtra un tel succès au Japon qu’à l’heure actuelle, tous les Japonais connaissent le personnage éponyme qui est devenu l’emblème et mascotte du studio. La chanson d’introduction, chantée par Azumi Inoue, est aussi un standard parmi les comptines chantées à la maternelle par les enfants japonais. Toutefois, quand Toshio Suzuki parle du projet chez les producteurs Tokuma pour la première fois en 1986, il sera tout de suite refusé. Ce fut de même lors de son second essai, en couplant Totoro (réalisé par Miyazaki) avec Le Tombeau des lucioles (de Takahata). Le travail sur les deux films commence seulement après le soutien de l’éditeur du roman de Tombeau. Le studio travaillera sur les deux films en même temps. Ce furent deux années difficiles pour Miyazaki et son équipe, devant plaire à deux maisons d’édition à la fois (Totoro étant lui aussi basé sur un livre, celui-ci pour enfants) et jonglant deux équipes d’animateurs.

Peu après la sortie de ces films, Miyazaki s’asseoit devant une gare toute une journée pour observer le mouvement des jupes des passantes. Ce qu’il vit sera incorporé dans son prochain film : en 1989 Kiki la petite sorcière, à l’héroïne portant toujours une longue robe noire de sorcière, est un véritable succès. Basé sur le roman d’Eiko Kadono, le film est classé premier au box-office japonais pour l’année 1989, récoltant 2 170 millions de yens et voyant 2 604 619 entrées en salle.

Suzuki, fidèle ami de Miyazaki et de Takahata, travaille pour le studio à temps plein après Kiki et devient producteur dès le film suivant, Omoide poroporo.

Le studio vit de temps difficiles encore pendant la production de Kiki. Quoique le budget pour ce film était le double que pour Totoro, la qualité des images étant supérieure, les animateurs gagnaient beaucoup moins par rapport au travail effectué. En effet, ils étaient payés à la pièce, par image ou par dessin, gagnant environ seulement cent mille yens par mois. Pour éviter que le studio ne s’effondre, Miyazaki et Suzuki décident de faire des jeunes animateurs partie du personnel. Miyazaki lui-même pense à un petit plan simple pour le studio : d’abord, il fallait créer un bon environnement de travail, puis former et guider les jeunes animateurs[1] (la plupart des animateurs avaient - et ont encore pour la plupart - entre 18 et 25 ans).

Le studio sortira Porco Rosso en 1992, long métrage relatant l’histoire d’un cochon pilote mercenaire italien dans les années 1920. Ce film se démarque de l’univers de Miyazaki par plusieurs aspects, notamment de par son héros adulte et l’histoire, située dans un contexte historique et géographique réel.

Le même jour de la sortie de Porco Rosso, sont inaugurés les nouveaux bureaux du Studio Ghibli dans la banlieue ouest de Tōkyō.

En 1994 sort Pompoko, grand succès dont les héros sont des petits animaux mi-raton laveur mi-blaireau endémiques au Japon, les tanuki.

En 1995, On Your Mark, un clip musical au budget considérable réalisé pour la chanson du même nom du célèbre groupe j-pop Chage and Aska. Il sera diffusé au Japon avec le film Si tu tends l'oreille de Yoshifumi Kondō. Le scénario est de Miyazaki, d’après un manga d’Aoi Hīragi, mais c’est le premier film du studio Ghibli qui n’est réalisé ni par Miyazaki, ni par Takahata.

Accord avec Disney et succès international

En 1996 survient un accord entre Disney et Studio Ghibli qui formera le groupe Disney-Tokuma, chargé de distribuer tous les longs-métrages Ghibli (excluant DVD) dans le monde, y inclus le Japon mais excluant le reste de l’Asie.

En cette époque Miyazaki avait énormément de mal à choisir entre deux projets qui lui tenaient à cœur, et dit à Suzuki qu’il voulait faire les deux en même temps. Les projets en question étaient Boro la petite chenille, histoire épique du voyage d’une chenille jusqu’à l’arbre d’à côté, et Princesse Mononoké. Suzuki le convainc de faire Mononoké en premier, en partie parce que « passé un certain âge, c’est dur de faire des films d’action. Miyazaki avait alors 54 ans. C’était peut-être sa dernière chance de réaliser un film comme Mononoké. » Miyazaki suit le conseil de son ami, et en 1997 sort Princesse Mononoké.

Le film est annoncé à tort comme « le dernier long métrage de Miyazaki » par la presse après une conférence de presse où Miyazaki a dit « Je crois que c’est le dernier film que je ferai de cette manière. ». Miyazaki aime beaucoup être présent à toutes les étapes de la création d’un film et vérifiant tous les dessins des animateurs, un par un, ce qu’il fit pour tous ses films. Mononoké le fatigua pendant deux ans. Son âge avancé ne lui permet plus d’être aussi impliqué dans ses projets. Il dit que ses yeux s’affaiblissent et que ses mains deviennent plus lentes, et ne croit pas tout pouvoir faire comme auparavant. La presse ignora cette nuance de la fin de la phrase et annonce donc sa retraite.

Le film est considéré comme un chef-d’œuvre de l’animation et propulse la renommée de Miyazaki d’un niveau national au niveau mondial. Il est distribué dans de nombreux pays dont la France (en 2000) par Miramax (Disney) qui demandera à l’auteur de le couper pour la diffusion internationale. Miyazaki refusera. Un énorme succès au box-office nippon le classera premier, dépassant E.T. l'extra-terrestre et totalisant plus de treize millions d’entrées (il fut par la suite dépassé par Titanic). En France on enregistrera environ 335 000 entrées.

Miyazaki quitte formellement Ghibli le 14 janvier 1998 pour s’occuper d’une nouvelle structure : Butaya (La maison du cochon), près du studio Ghibli en vue de sa proche retraite. À partir de ce moment, Miyazaki déclarera sa « retraite » à la fin de la réalisation de chacun de ses films, mais sans succès : devant le vide laissé par le décès de Yoshifumi Kondō, le 16 janvier 1999, Miyazaki revient au studio Ghibli en tant que shochō (ce titre signifie approximativement « la tête du service »).

Pendant une longue période de vacances, il connaît les filles d’un ami ; l’une d’elles devient l’inspiration pour son prochain film, Le Voyage de Chihiro. En 2001, Miyazaki termine sa réalisation et annonce, lors d’une conférence de presse, qu’il s’agit de son dernier long métrage[12]. Ce film sera le plus gros succès cinématographique de tous les temps au Japon (surpassant Titanic) avec 23 millions d’entrées, et bénéficiera d’une importante reconnaissance internationale en remportant de nombreux prix (dont l’Ours d'Or à Berlin, une première pour un film d’animation, et l’Oscar du meilleur film d'animation en 2002). En France, il totalisera plus de 1 400 000 entrées.

La même année voit l’inauguration du Musée Ghibli au quartier de Mizaka dans l’ouest de Tōkyō.

En 2003 sort Le Royaume des chats, qu’il produira pour Hiroyuki Morita, et fin 2004, Le Château ambulant sort au Japon, considéré comme son plus grand chef-d’œuvre. Il relate l’histoire fantastique d’une jeune fille transformée en vieille femme dans un univers proche de celui de Kiki la petite sorcière, inspiré d’un roman de Diana Wynne Jones intitulé Le Château de Hurle.

Il gagne le Lion d'or pour sa carrière cinématographique à la Mostra de Venise de 2005. Pendant la conférence de presse, il dira « Je n’ai pas été trop enthousiaste au début parce qu’il avait l’air d’être un prix pour les vieux. Mais on m’a dit qu’on a donné ce prix à des personnes qui sont encore actives, comme Eastwood, donc je l’ai accepté [humblement]. J’ai une envie intarissable [de continuer à faire des films]. Je veux créer des films qui inspirent les enfants. »

Actuellement, il travaille sur son prochain film d’animation : Gake no ue no Ponyo (崖の上のポニョ, Ponyo sur la falaise)[13], qui raconte les aventures d’un petit garçon de cinq ans et d’une princesse poisson rouge qui voudrait devenir humaine. Innovation notable pour ce film : changement total de style graphique puisque les dessins seront en pastel et ne recourra pas au CGI. Toshio Suzuki a dit que « 70 % à 80 % du film se déroule en mer ». La sortie en salles est prévue pour l’été 2008 au Japon.
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MessageSujet: Re: HAYAO MIYAZAKI   HAYAO MIYAZAKI EmptyDim 1 Juin - 14:33

Processus de création et style d’animation

Miyazaki s’implique énormément en créant ses films, servant souvent de scénariste et de réalisateur à la fois. Il vérifia personnellement tous les dessins de ses premiers films, mais maintenant il délègue une partie de ce travail à d’autres membres du Studio Ghibli dû à des problèmes de santé provoqués par la surcharge de travail. Dans une entrevue en 1999, il dit « à cet âge, je ne peux plus faire le travail que je faisais. Si mes employés peuvent me seconder et si je peux me concentrer sur la réalisation, il y a encore plusieurs films que j’aimerais faire. ».

En contraste avec l’animation américaine, le scénario et les storyboards sont créés en même temps et l’animation commence avant même la fin du travail sur le scénario, ainsi que pendant la création des storyboards. C’est une méthode qu’il désapprouve lui-même pour son manque d’organisation mais qui, dans son cas, fonctionne. Les films sont parfois tirés de ses mangas, comme ce fut le cas pour Nausicaä de la vallée du vent.

Miyazaki utilise l’animation traditionnelle (à main, avec pinceaux, peinture et encre), quoique des effets produits sur ordinateur (peinture numérique) sont utilisés depuis Princesse Mononoké pour donner « une petite touche d’élégance »(dans Mononoké ils furent utilisés pour respecter les délais). Dans une autre entrevue, Miyazaki a dit « c’est très important pour moi de retenir le bon ratio entre le travail à la main et le travail sur ordinateur. J’ai appris cet équilibre maintenant, comment utiliser les deux et encore pouvoir dire que mes films sont en 2D. ».

Caractère

Miyazaki fait souvent référence à l’écologie, thème exploré dans plusieurs de ses films. Dans une entrevue avec le New Yorker il dit que la plupart de la culture moderne est « légère et superficielle et fausse », et qu’il attend, « pas complètement en plaisantant », une ère apocalyptique où les « herbes vertes sauvages » reprendront la Terre. Toutefois, il suggère que les adultes « ne devraient pas imposer leur vision du monde aux enfants. ».

Son dévouement à son travail est souvent dit avoir un impact négatif sur sa relation avec son fils aîné, Gorō.
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MessageSujet: Re: HAYAO MIYAZAKI   HAYAO MIYAZAKI EmptyDim 1 Juin - 14:37

L’univers de Miyazaki

Miyazaki dit se refuser à réaliser ses films en se laissant guider par un schéma pré-établi et éprouvé ou un thème identique. Cependant, nombre de ses films présentent d’importantes similitudes, aussi bien au niveau des thèmes abordés que du scénario ou encore des personnages.

L’enfance

Mis à part Marco dans Porco Rosso et Lupin dans Le Château de Cagliostro, les héros des films de Miyazaki sont des enfants ou des adolescents. Miyazaki explique cela non par un choix conscient mais parce que lorsqu’il imagine ses scénarios, ses personnages, ce sont spontanément des enfants.

Les films de Miyazaki ne leur sont donc pas exclusivement destinés, mais ses personnages permettent à la fois l’identification du jeune public et un développement psychologique important. Les enfants montrent en effet une certaine naïveté, spontanéité, enthousiasme et n’ont souvent pas encore acquis la tendance des adultes à cacher leurs émotions. Ils se prêtent donc particulièrement à la représentation dans les films d’animation.

Leur rôle les met souvent dans des situations où les évènements et l’absence de leurs parents leur confèrent une forte responsabilité (d’eux-même et/ou des autres) et les poussent à agir en adulte.

Personnages féminins

Miyazaki est, selon Suzuki, un féministe convaincu : « Miyazaki est un féministe. En tant que féministe, il est convaincu que les sociétés valorisant les femmes réussissent mieux. » Au bâtiment du Studio Ghibli, conçu par Miyazaki, les toilettes sont plus grandes pour les femmes que pour les hommes.

Les femmes occupent donc une place importante dans son œuvre. On les retrouve dans tous ses films, jouant souvent un rôle majeur lorsqu’elles ne tiennent pas le rôle principal. Elles sont à la fois fortes et vulnérables, craintives et téméraires. Tous les âges sont représentés dans sa filmographie, allant des petites filles de Mon voisin Totoro à l’aïeule de Nausicaä. Ce sont des femmes qui travaillent dans les ateliers de la mystérieuse cité du Voyage de Chihiro, et des femmes qui réparent l’hydravion de Marco dans Porco Rosso.

Les liens filiaux présentés par Miyazaki sont presque exclusivement de type mère-fille et il met souvent en scène la rupture de ce lien, un pas vers l’âge adulte et la transmission d’un patrimoine de la mère à sa fille, comme dans Kiki la petite sorcière.

Guerre, machinerie et écologie

Miyazaki s’inscrit dans la lignée des artistes traumatisés, obsédé par la bombe atomique. En effet, l’idée d’arme dévastatrice est un thème très représenté, aussi bien dans les mangas, que dans les œuvres d’art ou les films d’animation. Bien que Miyazaki fut très jeune lors de cette guerre (il avait quatre ans lors des bombes nucléaires de Hiroshima et de Nagasaki), il l’a vécue et ressentie au travers de sa mère et son entourage durant toute son enfance et sa vie d’aujourd’hui.

Le Château dans le ciel, inspiré d’un épisode des Voyages de Gulliver, renferme une pierre flottante aux pouvoirs apocalyptiques que l’armée convoite. Dans Nausicaä de la vallée du vent on retrouve des guerriers géants, plus grands et plus dévastateurs que tout, puisqu’en « sept jours de feu », ils ont réduit le monde a néant.

De plus, des engins volants, machines souvent représentées, révèlent le passé de Miyazaki, qui a longtemps dessiné des avions avant de s’essayer aux personnages. Son intérêt pour les machines volantes et tout ce qui vole en général se retrouve dans la plupart de ses films. Dans Nausicaä de la vallée du vent l’héroïne pilote son moeve, dans Le Château ambulant Hauru et Sophie volent au-dessus de leur village, dans Le Voyage de Chihiro l’héroïne est portée sur le dos d’un dragon, dans Totoro le personnage éponyme porte les fillettes au-dessus des arbres, et finalement, dans Kiki la petite sorcière Kiki vole sur un balai.

Autre

Miyazaki dénonce également l’inutilité de la violence et la bêtise humaine. Ses personnages sont souvent moralement ambigus, ayant des côtés « bons » et des côtés « mauvais ». Dame Eboshi dans Princesse Mononoké est le reflet exact de l’humain avide de pouvoir, souhaitant assoir son autorité sur la nature. Et, bien que cruelle, elle est juste envers les siens, abritant des lépreux et des prostituées.

Certains des premiers films de Miyazaki avaient des « méchants » effectivement méchants, comme dans Le Château de Cagliostro et Le Château dans le ciel. D’autres sont remarquables dû à l’absence totale de personnages « méchants », comme dans Mon voisin Totoro et Kiki la petite sorcière.

Dans tous les films de Miyazaki, quel que soit le sujet, on trouve toujours un endroit de paix éternelle loin de la civilisation, calme, où seul le bruit du vent, des oiseaux, de l’eau, vient troubler le silence Un décor pur et verdoyant, sans trace de l’homme. Plaine à l’herbe haute, cœur d’un arbre ou d’une forêt, îlot flottant en plein ciel. Subtils, ces images établissent souvent le contexte plus grand de ses mondes animés.

On voit son ancien intérêt pour le marxisme dans certains de ses premiers films, notamment Porco Rosso et Le Château dans le ciel, où les travailleurs sont décrits en termes idéalisés. Miyazaki dit avoir abandonné ses idées marxistes lors de la création du manga de Nausicaä : « J’ai arrêté de voir les choses en 'classes' parce que c’est un mensonge de dire qu’on a raison seulement parce qu’on est travailleur manuel. »

Animation

Les mangas de Miyazaki sont très influencés par le travail d’Osamu Tezuka, auquel il est souvent comparé dans son pays natal. Il l’a fortement imité quand il a commencé à dessiner dans le but de devenir un jour mangaka. Il a toutefois critiqué Tezuka en tant que créateur d’anime et dit ne pas aimer du tout son travail.

On le compare aussi à Walt Disney, l’appelant « le Disney japonais », ce qu’il n’aime pas, d’autant qu’il n’apprécie guère les productions du studio américain, à l’exception des œuvres les plus anciennes, dont les Silly Symphonies.

Aux premières années, très difficiles, de sa carrière en tant qu’animateur, il vit La Reine des neiges (Снежная королева, Snejnaïa Koroleva), un film d’animation du Russe Lev Atamanov. Il fut tellement ému par le film qu’il résolut de se remettre au travail avec « une détermination renouvelée ». On peut voir son influence dans Horus, le prince du soleil.

La Bergère et le ramoneur (1952, réédité en 1979 sous le titre de Le Roi et l’oiseau), film d’animation classique français de Paul Grimault, convainc Miyazaki qu’il est possible de faire des films d’animation pour adultes. Il incorpore des détails de ce film dans Le Château de Cagliostro.

Takahata a écrit un livre sur le réalisateur russe Iouri Norstein, qui fit, entre autres, Tale of Tales.

Miyazaki est ébloui par le travail du Canadien Frédéric Back (Crac!, The Man Who Planted Trees), en particulier son talent pour dessiner les plantes. Crac! le fit déprimer parce qu’il pensait que son propre travail était inférieur à celui de Back.

Littérature

Il dit être très influencé par plusieurs écrivains occidentaux, dont Lewis Carroll, Diana Wynne Jones et Ursula K. Le Guin, à qui il avoua qu’il avait ses livres sur sa table de chevet[24]. Il a été influencé par d’autres auteurs britanniques, dont Eleanor Farjeon, Rosemary Sutcliff, et Philippa Pearce[25]. Il aime également beaucoup les contes sur l’aviation écrits par Roald Dahl (qui fut pilote à la RAF pendant la Seconde Guerre mondiale) ; la scène de Porco Rosso dans laquelle apparait un nuage de pilotes morts est inspirée de They Shall Not Grow Old (Ils ne vieilliront pas).

Il est influencé par deux écrivains français, Antoine de Saint-Exupéry et Jean Giraud (Mœbius). Il a dessiné les couvertures des éditions japonaises de Vol de nuit et de Terre des Hommes (et rédigé un épilogue pour ce dernier). Quant à Mœbius, ils s’influencent réciproquement et sont amis. La Monnaie de Paris a tenu une exposition sur leur travail, intitulée Miyazaki et Mœbius : Deux artistes dont les destins prennent vie, de décembre 2004 à avril 2005. Ils sont allés à la cérémonie d’ouverture de l’exhibition[26]. Mœbius a prénommé sa fille Nausicaä en l’honneur de l’héroïne du film de Miyazaki.

En littérature japonaise, il dit aimer le travail de plusieurs auteurs, dont Ryotaro Shiba, Yoshie Hotā et Sasuke Nakao.

Plusieurs des films de Miyazaki incorporent des éléments de mythologie japonaise, notamment dans Mon voisin Totoro, Pompoko, Princesse Mononoké et Le Voyage de Chihiro.
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shinobi
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MessageSujet: Re: HAYAO MIYAZAKI   HAYAO MIYAZAKI EmptyDim 1 Juin - 14:40

Palmarès

* 4 Prix Mainichi Noburō Ōfuji:
o 1979 pour Le Château de Cagliostro
o 1984 pour Nausicaä de la vallée du vent
o 1986 pour Le Château dans le ciel
o 1988 pour Mon voisin Totoro

* 5 Grand Prix de l'animation Mainichi:
o 1989 pour Kiki la petite sorcière
o 1992 pour Porco Rosso
o 1994 pour Pompoko (idée et production uniquement)
o 1997 pour Princesse Mononoké
o 2001 pour Le Voyage de Chihiro

* 1 Ours d'or du meilleur film du Festival de Berlin:
o 2002 pour Le Voyage de Chihiro

* 1 Oscar du cinéma (meilleur film d'animation):
o 2003 pour Le Voyage de Chihiro

Filmographie

Animateur

* 1965 : Garibā no Uchū Ryokō (ガリバーの宇宙旅行)
* 1968 : Horus, prince du Soleil (太陽の王子ホルスの大冒険, Taiyo no oji: Horusu no daiboken) d’Isao Takahata, participation au design (comme tous les animateurs principaux de ce projet)
* 1969 : Le chat botté (長靴をはいた猫) de Kimio Yabuki
* 1969 : Le Vaisseau fantôme volant (空飛ぶゆうれい船, Sora tobu yūreisen)
* 1971 : Les Joyeux pirates de l’île au Trésor (どうぶつ宝島) de Hiroshi Ikeda
* 1972 : Panda kopanda (パンダコパンダ, Panda kopanda)
* 1973 : Panda et Petit panda, le cirque sous la pluie (パンダコパンダ 雨ふりサーカスの巻, Panda kopanda, amefuri sakasu no maki)

Réalisateur

* 1978 : Conan, le fils du futur - (未来少年コナン, Mirai shōnen Conan) - série TV
* 1979 : Lupin III : Le château de Cagliostro - (ルパン三世カリオストロの城, Rupan sansei: Kariosutoro no shiro)
* 1984 : Sherlock Holmes 6 premiers épisodes
* 1984 : Nausicaä de la vallée du vent - (風の谷のナウシカ, Kaze no tani no Naushika)
* 1986 : Laputa - Le Château dans le ciel - (天空の城ラピュタ, Tenku no shiro Rapyuta)
* 1988 : Mon voisin Totoro - (となりのトトロ, Tonari no Totoro)
* 1989 : Kiki la petite sorcière - (魔女の宅急便, Majo no takkyūbin)
* 1992 : Porco Rosso - (紅の豚, Kurenai no buta)
* 1995 : On Your Mark (Vidéo-clip)
* 1997 : Princesse Mononoké - (もののけ姫, Mononoke Hime)
* 2001 : Le Voyage de Chihiro - (千と千尋の神隠し, Sen to Chihiro no kamikakushi)
* 2004 : Le Château ambulant - (ハウルの動く城, Hauru no ugoku shiro)
* 2008 : Gake no ue no Ponyo - (崖の上のポニョ, Ponyo sur une falaise, traduction littérale)

Superviseur

* 1984 : Sherlock Holmes

Producteur

* 2002 : Le Royaume des chats d’Hiroyuki Morita

Scénariste

* 1995 : Si tu tends l'oreille (耳をすませば, Mimi wo sumaseba) d’Yoshifumi Kondō
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MessageSujet: Re: HAYAO MIYAZAKI   HAYAO MIYAZAKI EmptyDim 1 Juin - 16:24

O_O shinobi t'es motivéééééééééééééééééééééééééééééé !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! O_O

hallucinant !!! en tout cas merci, je vais prendre mon temps pour tout lire ^^

Merciiiiiiiiiii HAYAO MIYAZAKI 265116
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MessageSujet: Re: HAYAO MIYAZAKI   HAYAO MIYAZAKI EmptyDim 1 Juin - 16:48

Moi aussi c'est la même je lis pas aujourd'hui mes j'aurai grandement le temps pendant mes nuits d'incessantes insomnies!!! HAYAO MIYAZAKI 232516
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MessageSujet: ><   HAYAO MIYAZAKI EmptyDim 25 Jan - 17:42

beaux travail sacky HAYAO MIYAZAKI 507951
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MessageSujet: Re: HAYAO MIYAZAKI   HAYAO MIYAZAKI EmptyDim 25 Jan - 17:49

Non c'est à shinobi qu'il faut le dire ^^
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MessageSujet: ><   HAYAO MIYAZAKI EmptyLun 26 Jan - 0:20

oki shinobi ta fait du bon boulot HAYAO MIYAZAKI 673814
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MessageSujet: Re: HAYAO MIYAZAKI   HAYAO MIYAZAKI EmptyVen 2 Avr - 15:21

Arte consacre une grande rétrospective au cinéaste japonais du 5 au 22 avril

Il ne faut pas que je zappe ce lundi 19 Avril car je n’ai jamais vu Princesse mononoké ^^

Le Voyage de Chihiro Lundi 5 avril à 20h35.
Mon Voisin Totoro Jeudi 8 avril à 20h35
Le Chàteau ambulant Lundi 12 avril, à 20h35
Nausicaä De La Vallée Du Vent Jeudi 15 avril à 20h35
Princesse mononoké Lundi 19 avril à 20h35
Le Château Dans Le Ciel Jeudi 22 avril à 20h35

Source


Elle est pas belle la vie HAYAO MIYAZAKI 430317
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MessageSujet: Re: HAYAO MIYAZAKI   HAYAO MIYAZAKI EmptySam 3 Avr - 19:53

idem je voulais aussi posté cette info ! j'ai été devancer HAYAO MIYAZAKI 207510

moi aussi le seul que j'ai pas vu c mononoke HAYAO MIYAZAKI 226604

j'attend de trouver le collector a prix raisonable HAYAO MIYAZAKI 232516
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MessageSujet: Re: HAYAO MIYAZAKI   HAYAO MIYAZAKI EmptyMer 7 Avr - 10:47

Merci beaucoup pour l'info je vais mater mon voisin Totoro demain alors ^^
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